Découvrez la prothèse de hanche 2024 : indications, types, déroulement de la chirurgie, récupération, avantages et risques pour un retour rapide à la mobilité.
Guide complet de la prothèse de hanche 2025
La prothèse de hanche 2025, ou arthroplastie de la hanche, est une intervention chirurgicale moderne qui transforme la qualité de vie des patients souffrant de douleurs sévères liées à l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéonécrose ou les fractures.
En remplaçant les parties endommagées de l’articulation par une articulation artificielle, cette chirurgie permet de retrouver mobilité, autonomie et confort au quotidien.
En 2024, les techniques mini-invasives, les matériaux innovants (titane, céramique, polyéthylène) et les protocoles de rééducation personnalisés rendent la pose de prothèse de hanche plus sûre et plus efficace que jamais.
Cet article détaille les types de prothèses, le déroulement de l’opération, la récupération, les avantages et les risques éventuels, afin de vous fournir un guide complet et actualisé.
Qu’est-ce que la prothèse de hanche ?
La prothèse de hanche (arthroplastie de la hanche) est une intervention chirurgicale destinée à traiter les douleurs de hanche. Elle consiste à remplacer des parties de l’articulation coxo-fémorale par une articulation artificielle. L’articulation de la hanche comprend une tête (l’extrémité supérieure du fémur) et un cotyle (la cavité de l’os du bassin).
La chirurgie peut remplacer l’une ou les deux de ces parties. L’objectif est de vous permettre de reprendre vos activités quotidiennes et le sport avec moins de douleur.
Les chirurgiens réalisent plus de 90 % des prothèses de hanche chez des adultes de plus de 50 ans. Votre professionnel de santé peut recommander cette opération si la douleur et les autres symptômes limitent votre capacité à vous tenir debout, marcher et vous mouvoir.
Types de prothèse de hanche
Le chirurgien peut pratiquer :
- Prothèse totale de hanche (PTH) : remplacement intégral de l’articulation (tête fémorale et cotyle). La quasi-totalité des prothèses de hanche sont des PTH.
- Prothèse partielle de hanche : beaucoup plus rare ; remplacement d’une seule composante, généralement pour traiter certains types de fractures du col fémoral ou pour retirer certains types de tumeurs.
Qui peut bénéficier d’une prothèse de hanche ?
Votre médecin peut la recommander en cas de douleur intense, d’inflammation et de lésions de l’articulation liées à :
- Arthrose (cause la plus fréquente)
- Polyarthrite rhumatoïde
- Ostéonécrose (nécrose avasculaire)
- Traumatisme (ex. fracture de hanche)
- Tumeur de l’articulation de la hanche
Prothèse de hanche mini-invasive
La chirurgie mini-invasive vise à épargner au maximum les tissus sains (muscles, vaisseaux).
Aujourd’hui, les chirurgiens orthopédistes utilisent des techniques mini-invasives avec différentes voies d’abord de la hanche. Le chirurgien discutera de la méthode la plus adaptée à votre cas.
Quand l’intervention est mini-invasive, le chirurgien accède à l’articulation par une ou deux petites incisions en écartant — plutôt qu’en sectionnant — les muscles. Avantages possibles :
- Moindre risque de lésion musculaire
- Moins de douleur
- Récupération plus rapide et plus facile
- Boiterie réduite
- Séjour hospitalier plus court
- Risque plus faible de luxation de hanche
La mini-invasivité ne convient pas à tout le monde. Âge, poids, condition physique et autres facteurs déterminent votre éligibilité.
Prothèse de hanche « traditionnelle »
La chirurgie traditionnelle nécessite une incision plus large pour accéder à la hanche, généralement latérale ou postérieure.
La convalescence peut être plus longue, car il faut parfois sectionner ou décoller certains muscles et tendons pour atteindre l’articulation (ils sont réparés après la mise en place de la prothèse). Vous pouvez présenter un risque de luxation jusqu’à cicatrisation complète des structures de soutien.
Composants de la prothèse de hanche
La prothèse (implant) comporte deux éléments principaux :
- Une tête céramique fixée sur une queue (tige) métallique insérée dans le fémur pour la stabilité.
- Un cupule (cotyle) métallique — souvent en titane — avec une doublure interne en plastique (polyéthylène) fixée à l’acétabulum, permettant une rotation fluide de l’articulation.
Déroulement de l’arthroplastie de hanche
Avant l’intervention
Le chirurgien réalise un examen clinique et des tests. Il évalue vos symptômes et votre amplitude de mouvement (mobilité de la hanche), compare la hanche à opérer à l’autre côté et teste les muscles qui soutiennent la hanche et la jambe.
Informez-le de tous les médicaments et compléments que vous prenez.
Examens possibles :
- Radiographies de hanche
- Bilan sanguin (ex. panel métabolique de base)
- Analyse d’urines
- Si besoin, imagerie complémentaire : IRM, scanner (CT), ECG
Pendant l’intervention
L’opération se déroule à l’hôpital ou en chirurgie ambulatoire. Elle est souvent réalisée en externat, mais une nuit ou deux d’hospitalisation peuvent être nécessaires selon l’évolution.
Étapes typiques d’une PTH non compliquée :
- Pose d’une voie intraveineuse (IV) au bras ou à la main ; parfois d’une sonde urinaire.
- Anesthésie générale ou rachidienne/épidurale, selon l’avis de l’anesthésiste et de l’orthopédiste.
- Positionnement, incision selon la voie d’abord (antérieure, postérieure ou latérale).
- Résection de la tête fémorale (la « boule »), préparation du canal fémoral puis insertion de la tige avec ou sans ciment ; mise en place de la tête céramique sur l’implant fémoral.
- Préparation de l’acétabulum (ablation du cartilage abîmé) et fixation de la cupule.
- Mobilisation de la jambe pour vérifier la stabilité et la mobilité.
- Fermeture des plans tissulaires par fils résorbables ; la peau est scellée à la colle chirurgicale (pas d’ablation de points).
- Passage en salle de réveil, puis en chambre. Le retour à domicile peut être le jour même, selon votre état.
Après l’intervention
La rééducation commence immédiatement : lever précoce et marche dès que possible. Si vous n’avez pas d’autre problème de santé, vous pouvez rentrer chez vous dès que vous marchez, montez des escaliers et entrez/sortez d’une voiture en sécurité.
Certain·e·s patient·e·s séjournent en unité de rééducation avant le retour à domicile. Dans tous les cas, vous aurez besoin de kinésithérapie pendant plusieurs semaines pour retrouver force musculaire et amplitude articulaire.
Votre chirurgien, kinésithérapeute ou ergothérapeute vous indiquera quand marcher avec ou sans aide et comment gérer la douleur.
On discutera de vos besoins de rééducation, de ce qui vous attend dans les jours/semaines à venir et de la meilleure façon d’optimiser votre récupération. Votre motivation et votre assiduité en rééducation sont déterminantes pour le succès.
Recommandations pendant la convalescence
- Gardez la plaie propre et sèche (consignes de douche spécifiques).
- Prenez vos médicaments comme prescrit.
- Respectez tous les rendez-vous de suivi.
- Assistez aux séances de kinésithérapie et faites les exercices à domicile.
- Reprenez votre alimentation habituelle sauf avis contraire.
- Surélevez la jambe et utilisez de la glace pour l’œdème.
- Ne conduisez pas tant que le médecin ne l’autorise pas.
Un léger suintement de la plaie est normal les premiers jours. Contactez rapidement le médecin en cas de rougeur, œdème ou écoulement croissants, fièvre élevée, frissons ou douleur intense.
Avantages de la prothèse de hanche
La chirurgie est très efficace : la plupart des patient·e·s constatent une diminution nette des symptômes — surtout douleur et raideur.
Une fois rétabli·e, vous devriez gagner en mobilité et en amplitude. Marcher, monter des escaliers et d’autres activités physiques deviennent plus faciles.
Complications possibles
Elles sont rares, mais peuvent survenir :
- Infection
- Caillots sanguins (thrombose veineuse profonde) ou embolie pulmonaire
- Problèmes de l’implant (descellement, luxation)
- Fractures osseuses autour de l’implant
- Raideur de l’articulation
Combien de temps pour récupérer ?
La réponse à la chirurgie est individuelle. La récupération prend plusieurs mois et nécessite quelques mois de kinésithérapie.
Des exercices d’étirement et de renforcement débutent parfois dans les 24 heures après l’opération pour retrouver force, souplesse et autonomie (assis/debout).
Vous reprendrez progressivement les escaliers, la flexion et la marche. La plupart des patient·e·s retrouvent une mobilité sans grandes restrictions en 6 à 12 semaines.
Quelle est la durée de vie d’une prothèse ?
Une prothèse de hanche dure généralement longtemps ; chez beaucoup, elle tient toute la vie.
Plus rarement, des ré-interventions peuvent être nécessaires. Votre chirurgien vous précisera à quoi vous attendre.
Prothèse de hanche après 70 ans
Les temps de cicatrisation varient d’une personne à l’autre, indépendamment de l’âge. Les plus de 70 ans peuvent récupérer un peu plus lentement, mais il n’existe pas de règle fixe.
L’essentiel est votre ressenti : avec la kinésithérapie et la guérison, vous devriez constater qu’utiliser votre hanche redevient plus facile qu’avant l’opération.
FAQ – Prothèse de Hanche
Qu’est-ce qu’une prothèse de hanche ?
C’est une articulation artificielle qui remplace les parties endommagées de la hanche (tête fémorale et cotyle) pour réduire la douleur et améliorer la mobilité.
Qui peut bénéficier d’une prothèse de hanche ?
Les patients atteints d’arthrose sévère, polyarthrite, ostéonécrose, fractures de la hanche ou tumeurs articulaires peuvent être candidats à cette chirurgie.
Quels sont les avantages d’une prothèse de hanche 2025 ?
Elle réduit la douleur, améliore la mobilité, favorise une meilleure qualité de vie et permet souvent de reprendre les activités quotidiennes et sportives.
Combien de temps dure la récupération après une prothèse de hanche ?
La récupération varie selon les patients, mais la mobilité normale est généralement retrouvée en 6 à 12 semaines avec une kinésithérapie adaptée.
Quelle est la durée de vie d’une prothèse de hanche ?
Une prothèse de hanche peut durer toute la vie. Toutefois, dans certains cas, une révision chirurgicale peut être nécessaire après 15 à 20 ans.
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