Découvrez l’épilepsie en 2025 : causes, symptômes et traitements avancés. De la chirurgie aux médicaments antiépileptiques, Turkey Healthcare Group propose des solutions personnalisées pour gérer les crises. Contactez nos experts médicaux en Turquie pour une prise en charge optimale !
Épilepsie – Causes, symptômes et options de traitement
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
L’épilepsie est une maladie chronique qui provoque des crises récurrentes en raison de signaux électriques anormaux produits par des cellules cérébrales endommagées. Une crise se produit lorsqu’il y a une décharge électrique incontrôlée dans les cellules du cerveau.
Les crises peuvent entraîner des altérations de la conscience, du contrôle musculaire (tremblements, spasmes), des sensations, des émotions et du comportement. L’épilepsie est également appelée « trouble convulsif ».
Que se passe-t-il dans le cerveau lors d’une crise d’épilepsie ?
Les cellules cérébrales envoient et reçoivent des messages à tout le corps via des impulsions électriques continues. L’épilepsie perturbe ce rythme normal.
Des décharges électriques soudaines — comparables à des éclairs imprévus — surgissent dans une ou plusieurs zones du cerveau. Cette perturbation entraîne des modifications de la conscience (y compris des pertes de connaissance), des sensations, des émotions et des mouvements musculaires.
Quels sont les types d’épilepsie et leurs symptômes associés ?
Les professionnels de santé classent les types d’épilepsie selon le type de crise, en fonction de :
- la zone du cerveau où commence la crise,
- le niveau de conscience pendant la crise,
- la présence ou non de mouvements musculaires.
Deux grandes catégories de crises existent :
Crises à début focal
Ces crises commencent dans une zone localisée ou un réseau de cellules sur un seul côté du cerveau. Anciennement appelées crises partielles. On distingue :
- Crise focale avec conscience préservée : La personne reste éveillée et consciente.
- On appelait cela une « crise partielle simple ». Symptômes possibles :
- Modifications sensorielles (goût, odeur, audition)
- Changements émotionnels
- Spasmes musculaires incontrôlés (surtout bras ou jambes)
- Flashs lumineux, vertiges, picotements
- Crise focale avec altération de la conscience : Il y a confusion, perte de conscience partielle ou totale. Anciennement appelée « crise partielle complexe ». Symptômes possibles :
- Regard fixe
- Mouvements répétitifs (clignements, claquements de lèvres, mastication, frottement des mains, gestes des doigts)
Autres types d’épilepsie : les crises généralisées
Elles touchent simultanément les deux hémisphères du cerveau et altèrent souvent la conscience avec des mouvements musculaires marqués.
Crises généralisées
Six types principaux :
- Absences : Regard vide ou figé, brève perte de conscience. Petits mouvements possibles (clignements, claquements de lèvres, gestes des mains). Fréquentes chez les enfants, durent quelques secondes (moins de 10 secondes). Anciennement appelées « petit mal ».
- Crises atoniques : Perte soudaine de tonus musculaire. Une partie du corps peut s’affaisser (paupières, tête) ou chute au sol. Durée : moins de 15 secondes. Aussi appelées « crises de chute ».
- Crises toniques : Augmentation soudaine du tonus musculaire. Le corps devient raide, souvent les bras, jambes ou dos. Possibles pertes d’équilibre. La conscience peut être altérée ou non.
- Crises cloniques : Mouvements rapides et répétés des muscles (spasmes). Durée : quelques secondes à deux minutes.
- Crises tonico-cloniques : Association de raideur (phase tonique) et de spasmes rythmiques (phase clonique). Anciennement appelées « grand mal ». Perte de conscience, chute, convulsions de 1 à 5 minutes. Possibles morsures de langue, salivation, pertes d’urine ou de selles.
- Crises myocloniques : Secousses brèves semblables à des décharges électriques. Très courtes (quelques secondes).
Quels sont les déclencheurs des crises d’épilepsie ?
Un déclencheur est un événement ou un état qui précède une crise. Les identifier aide à mieux les éviter ou à les gérer. Déclencheurs fréquents :
- Stress
- Problèmes de sommeil (manque de sommeil, fatigue, apnée du sommeil)
- Alcool ou sevrage alcoolique
- Drogues récréatives
- Changements hormonaux (ex. : menstruations)
- Maladies et fièvre
- Lumières vives ou motifs répétitifs
- Alimentation déséquilibrée, carences, déshydratation
- Activité physique excessive
- Aliments spécifiques (ex. : caféine)
- Prise de certains médicaments (ex. : diphénhydramine)
- Oublis de prise de traitements antiépileptiques
Comment identifier vos déclencheurs ?
Tenir un journal des crises est utile. Notez :
- l’heure,
- les événements précédents,
- votre ressenti.
Cela peut aider à repérer des schémas (par exemple, si la crise survient après consommation de caféine ou à une heure précise).
Symptômes des crises épileptiques
Le principal symptôme est la récurrence des crises. Ils varient selon le type, et peuvent inclure :
- Perte temporaire de conscience ou conscience préservée
- Mouvements musculaires involontaires
- Regard vide
- Confusion temporaire, ralentissement mental
- Troubles de l’élocution ou de compréhension
- Altération des sens (ouïe, vue, goût, odorat, toucher)
- Sensations de chaleur, frissons
- Mouvements involontaires (mâchonnements, gestes)
- Symptômes psychologiques (peur, anxiété, déjà-vu)
- Accélération du rythme cardiaque ou respiratoire
La majorité des personnes ont des crises semblables d’un épisode à l’autre.
Quelles sont les causes de l’épilepsie ?
Dans environ 70 % des cas, la cause est inconnue. Causes identifiées :
- Génétiques : Certaines formes (ex. : épilepsie myoclonique juvénile) sont héréditaires.
- Sclérose hippocampique (sclérose temporale interne) : Cicatrice dans le lobe temporal pouvant causer des crises focales.
- Traumatismes crâniens
- Infections cérébrales : abcès, méningite, encéphalite, neurocysticercose
- Maladies auto-immunes
- Troubles du développement : dysplasies corticales focales, polymicrogyrie, sclérose tubéreuse
- Troubles métaboliques
- Tumeurs cérébrales, AVC, démence, malformations vasculaires
Diagnostic de l’épilepsie
Une personne est considérée comme épileptique après au moins deux crises non liées à une cause identifiable (alcool, hypoglycémie…).
Le médecin effectuera :
- Un examen clinique
- Un interrogatoire
- Des analyses sanguines
- Des examens spécifiques
Témoignages utiles : description des mouvements involontaires, perte de conscience, regard vide, modification de la respiration ou de la peau, troubles du langage.
Examens diagnostiques
- EEG (électroencéphalogramme) : mesure l’activité électrique du cerveau.
- IRM cérébrale : permet de détecter tumeurs, infections, malformations vasculaires.
Comment traite-t-on l’épilepsie ?
Plusieurs options :
Chirurgie
Envisagée si les médicaments échouent :
- Résection chirurgicale :
- Lobectomie temporale antérieure
- Résection d’un foyer identifié
- Callosotomie : section du corps calleux pour empêcher la propagation
- Stimulation du nerf vague (VNS) : implant délivrant des impulsions électriques
- Stimulation cérébrale profonde (DBS) : électrodes implantées dans certaines zones cérébrales
- Neurostimulation réactive (RNS) : dispositif détectant les crises et les stoppant
- Tranchées sous-piales multiples : incisions superficielles sans retirer de tissu
- Hémisphérectomie : retrait ou désactivation d’un hémisphère cérébral (cas sévères, enfants)
- Ablation par ultrasons focalisés : destruction ciblée du foyer sans chirurgie ouverte
Médicaments antiépileptiques
Contrôlent 60 à 70 % des cas. Le traitement est personnalisé selon :
- type de crise
- tolérance aux effets secondaires
- interactions médicamenteuses
- état de santé général
- âge
- antécédents
Régimes thérapeutiques
- Régime cétogène
- Régime Atkins modifié
- Régime à index glycémique bas
Utiles surtout chez les enfants ne répondant pas aux médicaments.
Comment gérer les crises au quotidien ?
- Suivre le traitement scrupuleusement
- Contacter son médecin en cas d’oubli
- Dormir 7 à 9 heures par nuit
- Réduire le stress :
- yoga
- méditation
- respiration profonde
- biofeedback
- techniques de relaxation
- Faire de l’exercice régulièrement
- Limiter l’alcool
- Se méfier des interactions médicamenteuses (antidépresseurs, antihistaminiques, stimulants)
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